The house that Jack built
conférence
réalisé par Lars von Trier – sortie : 17/10/2018 (reprise : 23/07/2023) – durée : 2h35 – distribué par Les Films du Losange
LE FILM
Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L’histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d’art en soi. Alors que l’ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide – contrairement à toute logique – de prendre de plus en plus de risques. Tout au long du film, nous découvrons les descriptions de Jack sur sa situation personnelle, ses problèmes et ses pensées à travers sa conversation avec un inconnu, Verge. Un mélange grotesque de sophismes, d’apitoiement presque enfantin sur soi et d’explications détaillées sur les manœuvres dangereuses et difficiles de Jack.
LA CONFÉRENCE
Lars von Trier : aux racines du mal
Une fin « absolue » du monde ; une Europe dystopique submergée parles eaux ; un tueur en série en route pour les Enfers ; un hôpital hanté pardes fantômes ; la peine de mort, l’esclavagisme ou le nazisme ; la violence, la sexualité et le sacrifice… Les projections mentales de Lars von Trier sur un écran de cinéma nous provoquent et nous fascinent, ou au contraire nous rejettent.
Le plus hollywoodien des cinéastes européens (gros budget ; vedettes internationales ; démesures techniques…) est également un esthète, – parfois agaçant ou prétentieux -, usant de références empruntées à l’histoire des arts. On a ainsi pu lire, chez des critiques dithyrambiques, que ses films étaient des « traités esthétiques ». Certes !…
Mais, plus simplement, Lars von Trier est un cinéaste atypique : inégal et pourtant passionnant. Il n’y a pas un univers, mais une multitude de variations sur des formes connues et des thèmes ancestraux.
Il est le cinéaste de la composition « picturale-animée » de la décomposition de nos sociétés et de notre humanité, jusqu’aux racines du mal : parfois crûment, dans la caricature ou l’humour, et aussi avec mélancolie ou dans la tragédie.
Thierry Cormier
rendez-vous dans le réseau
> dimanche 12 novembre à 16h au Studio 43 / Dunkerque
Agenda des sorties
Les films actuellement
dans nos radars.
Accompagnements
L'actualité
de nos propositions.
dispositifs
Tous nos dispositifs
d'accompagnement.