# Retour d’IDIFF Volume 2 :
Suite du voyage dans le monde merveilleux du cinéma numérique.
Ça bouge pour les itinérants : Dernière née des ateliers des fabricants de projecteurs, la gamme des petits projecteurs bénéficie de la nouvelle puce S2K de chez Texas Instrument (2K, 0,69 pouce). Présentés comme une solution aux spécificités des circuits itinérants, malgré leur poids important, ces projecteurs présentent certaines nouveautés : IMS (serveur intégré) pour Christie et Barco, lampes au mercure pour NEC dont le principal avantage est le faible coût (ainsi que l’absence d’extraction). Ils conviennent pour des écrans jusqu’à 10 m.
A lire :
Barco DP2K-10SX / Christie Solaria One
Les petits projecteurs :
site Manice
87 000 entrées en une séance un dimanche soir, qui dit mieux ? C’était le 23 septembre dernier, Florence Foresti débarquait en direct sur 250 écrans de cinéma (8 salles au Kinépolis). Techniquement, la retransmission a été envoyée aux établissements équipés de parabole qui, pour certains, ont ensuite diffusé en streaming dans plusieurs salles de leur complexe. Ce genre d’événementiel soulève des questions qui n’ont pas manqué d’être posées au directeur de Pathé Live : les VPF (un par salle), le prix des places (15 euros maximum soumis à la TSA). La question de la déprogrammation de films reste sensible : les distributeurs y voient une pratique sauvage, la médiatrice a rappelé sa vigilance à ce sujet, les exploitants assurent faire cela dans les règles. Souvenons-nous qu’en 2010, déjà, les inquiétudes se portaient sur la place grandissante du hors-film dans les salles.
A écouter :
Le cinéma, relais du spectacle vivant. France Culture, septembre 2012
« Luke, je suis ton projecteur » : mini-événement du salon, NEC a fait la démonstration de son projecteur à source laser. Il s’agissait d’un NEC 4K avec une luminosité de 5000 lumens (le module laser fait déjà la taille de deux vieux redresseurs !). En projection test, aux côtés d’une lumière DCI, le résultat est impressionnant sur les trois couleurs primaires et convaincant sur une bande annonce cinéma mais sur un écran de 3-4 mètres de base. Les avantages sont connus : durée de vie (20 000h), pas de lampe ni de refroidissement puisque la source optique est séparée du bloc optique. Le problème reste le coût important.
A lire :
La source Laser Nec
Sans surprise, la salle aménagée pour projeter en HFR n’a pas désempli des deux jours. Apport incontestable sur la fluidité de la 3D (pour qui aime voir des hobbits dans un téléfilm) et scepticisme des professionnels présents sur l’apport et l’appréciation visuelle de la différence entre 48, 60 et 100 images/seconde. Techniquement, les projecteurs peuvent aujourd’hui aller jusqu’à 120 images/seconde en 2D et 60 en 3D.
A lire :
Le HFR, un format inattendu. Le Monde, 11 décembre 2012
# Pour alimenter la réflexion, la suite
On vous en parlait en novembre, le compte-rendu de la journée d’études des Rencontres cinématographiques en Seine-Saint-Denis, Cinéma(s) et numérique : retour vers le futur est disponible.
A lire :
Actes de la journée d’études du 16 novembre 2012
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